1)      Racontes-nous ton parcours. Comment es-tu arrivée à ce poste (process de recrutement, attrait pour le secteur, opportunité…) ?

J’étais à la recherche d’un emploi et je souhaitais me reconvertir après avoir passé dix ans en bureau d’études génie civil portuaire. J’avais besoin de changement et j’étais prête à reprendre un cursus universitaire.

J’envisageais déjà depuis quelques temps une reconversion dans le secteur informatique et j’avais postulé dans plusieurs écoles pour reprendre les études en septembre 2017.  Puis j’ai reçu un mail de pôle emploi qui m’invitait à une réunion d’information sur une formation développeur java et c’est comme ça que j’ai connu le programme U’DEV en partenariat avec l’IPI. Ce programme m’a tout de suite beaucoup plu. Pour des personnes en reconversion professionnelle, la question du temps de formation est très importante. Ainsi, le fait de proposer une année en alternance me semblait le meilleur des compromis. Le cursus était ouvert aux personnes n’ayant pas du tout de connaissances en développement ce qui était mon cas à l’époque.

A l’issue de la réunion d’information, j’ai proposé ma candidature. Après une réponse positive, j'ai passé un premier entretien avec un recruteur de l’IPI. Puis j’ai été recontactée pour passer des tests (français, programmation, anglais, culture générale). A l’issue de ces tests j’ai été convoquée à un entretien chez CGI. J’ai ensuite eu le plaisir d’apprendre que j’étais sélectionnée :)

2)      Selon toi, le fait d’être une femme a-t-il influencé ce parcours ?

Je pense que ce sont surtout mes compétences et mes qualités qui ont fait la différence lors de mes entretiens plus que le fait que je sois une femme. CGI est une société que je trouve très diversifiée, je ne pense pas que le fait que je sois une femme ait facilité ou influencé mon recrutement.

3)      Quel super pouvoir utiliserais-tu pour améliorer les droits des femmes ?

Offrir un stock illimité d’ordinateurs et de tablettes (avec une connexion internet) à toutes les petites filles qui n’ont pas accès à l’éducation dans les pays en développement. L’accès à la connaissance reste la seule manière de sortir de la pauvreté et de la précarité. Elle permet aussi aux femmes de connaitre leurs droits et de mieux les revendiquer. Le sujet du droit des femmes est vaste, mais l’éducation est un axe d’amélioration important à mon sens.